Vincent Labrune, président de la Ligue de football professionnel (LFP), est confronté à un défi financier considerable après avoir réduit ses prévisions initiales pour les droits TV du championnat de France de football à 500 millions d’euros (hors droits internationaux) pour la période 2024-2029, bien loin du milliard espéré. L’hypothèse de créer une chaîne dédiée à la Ligue 1 n’a pas encore compensé l’intérêt mitigé des diffuseurs comme beIN SPORT, qui hésite à s’engager suite à des pourparlers non fructueux avec Canal+. La LFP maintient néanmoins l’espoir d’un arrangement entre les deux chaînes. Les questions de frais additionnels et de répartition équitable des droits, tant nationaux qu’internationaux, accentuent la complexité de la situation. Les clubs moins performants espèrent un redécoupage plus inclusif des ressources des droits internationaux pour atténuer la baisse prévue des droits domestiques, ce qui est pour eux une nécessité d’autant plus pressante dans le contexte économique actuel. Des débats houleux se profilent sur la redistribution des droits dans l’écosystème footballistique français, toujours en quête de stabilité financière.
